dimanche 29 mars 2015

La peur des Perturbateurs Endocriniens (PE) et le BigData !!

A force d'être "informé" par les fumeux lanceurs d'alertes sur les "Perturbateurs Endocriniens (ou PE)",

J'ai trouvé cette vidéo (très longue) de :

Conférence Santé en questions : "Pollution, perturbateurs endocriniens : quels risques ?"


On y parle surtout de médicaments que l'on retrouve dans l'environnement, seulement 400 molécules sont recherchées sur les 3500 autorisées en France, mais sans doute les plus dangereuses, mais utiles à la santé humaine.

Le passage à 18:00 minutes évoque les fongicides PE qui luttent contre les mycotoxines naturelles encore plus PE, il s'agit bien de trouver le meilleur et le moins pire !!

La peur du détail, que nous sommes capables aujourd'hui d'analyser au microgramme, nous trouvons de tout dans tout !!




Expliqué par Serge Michels dans son livre (ici sur Amazon.fr) + feuilletage

   Présentation de l'éditeur

Les Français ont peur. Peur de la nourriture qu'ils mangent, de l'air qu'ils respirent, de l'environnement dans lequel ils évoluent. Pesticides, aspartame, antennes relais, dioxines, parabènes, bisphénol... envahissent la sphère publique et les débats sociétaux. Ils préoccupent tout autant monsieur Tout-le-monde que nos décideurs. Nourri de nombreux exemples issus de la vie économique et politique, cet ouvrage explique ce phénomène de société qui menace nos entre-prises mais aussi notre société démocratique, en ce sens qu'il impose au citoyen l'émotion comme schéma de pensée. L'auteur décrypte les différentes stratégies des acteurs du marché de la peur, et dessine des solutions pour redéfinir l'entreprise de demain. Il indique à chacun, homme politique, chef d'entreprise, agriculteur ou artisan, comment renouer le dialogue avec la société afin de redonner du sens au progrès et à ses activités. (source amazon.fr).

 

samedi 28 mars 2015

Le malade, le BigData et notre sécurité ?

L'actualité de cette semaine a été suspendu à deux événements dramatiques, ce directeur d'école primaire accusé de viol sur enfant 



et le crash de A320 dans les Alpes.



Avec les informations que les médias nous livrent aujourd'hui, nous sommes devant une personne déjà condamnée avec sursis pour des faits de pédophile et un co-pilote dépressif sous suivi médical.

Deux personnes accompagnées par notre système judiciaire et sanitaire, que toutes les démocratie ont mis en place au fil du temps pour répondre aux attentes de notre société. 

Deux personnes qui ont des droits, protéger par la loi de la république, des droits de l'homme et des libertés. 

Nous avons même en France une Commission Nationale de l'Informatique et des lLbertés (CNIL), en veille sur toutes nos données personnelles, protéger, compartimenter, isoler, pour éviter qu'un BigBrother puisse "I'm watching you", et donc vous nuire personnellement.



La question : "Comment peut on éviter cela ?"

Les réponses classiques sont toujours les mêmes :
1- un système ne peut être sur à 100%, fatalitas !!
2- Il faut renforcer par la loi... au moindre "fait divers", et on se retrouve avec une réglementation pléthorique, proche de la saturation et donc inapplicable avec des coûts raisonnables !!

Ces deux événements montrent en fait que la société avait connaissance de leurs problèmes, stockés dans le système judiciaire, dans le système du suivi médical, mais que la transmission de cette information n’a pas été faite,... pas interdite, pas faite !

L'académie ne savait pas le passé de son directeur d’école, et la compagnie n'avait pas l'arrêt de travail de son co-pilote !

Cela montre une chose, que la masse d'information que nous devons gérer aujourd'hui nous dépasse, alors qu'elle existe !



Souvent l'information au niveau terrain existe, une condamnation par un parquet, une consultation médicale, mais l'administration humaine est dépassée pour son traitement, son analyse et sa communication.

Ma question est " Est-ce que le BigData peut prévenir cela ? "

Si l’académie est mise en alerte par l'analyse informatique des bases de données connectées de la situation à risque d'une nouvelle affectation, est-ce que l'on "BigBrother l'individu" ou protège des enfants dans une école primaire ?

Si la compagnie aérienne est alertée d'un arrêt de travail d'un co-pilote avec un vol prévu, est-ce une atteinte à la vie privée ou protège-t-on un avion de transport de personnes d'une défaillance humaine ?

La déclaration, par Gilles Badinet dans son livre "Big Data, penser l'homme et le monde autrement", la CNIL est "ennemi de la nation", pose question avec ces deux événements en exemple !


résumé en Video !!

Le BigData nous amène à revoir les limites, les valeurs de nos informations personnelles qui peuvent avoir des conséquences, de la valeur ajoutée sur notre communauté toute entière.

jeudi 26 mars 2015

Le Super Dephy de l'Ecophyto 2 !!

 Mon métier de cultivateur est de faire mieux,
- plus de production
- plus de qualité (en espérant un meilleur prix)
- plus de biodiversité
- moins d'impact sur l'environnement
- moins d'énergie utilisée

et pour cela, il y a un réseau expérimental, les fermes pilotes Dephy, dont le ministère de l'agriculture a publié une infographie inintéressante hier :


(c'est pas moi qui ai gribouillé dessus, ça doit être pour faire "style" ;-))

Moi, le cultivateur Beauceron :

- Je ne suis pas un cultivateur sur une ferme Dephy

- J'ai au moins 3 systèmes de culture sur mon exploitation (performant ?)

- On me demande d'être à - 50% de produits phytosanitaires ??? Où est le modèle ?
(-12 % par rapport à quoi ??)

- J'ai mon Certiphyto depuis le début

- Je suis un observateur avec au moins 5 parcelles dans le BSV

- J'interviens au moins une fois par an dans des écoles et lycées agricoles.

Le bon sens paysan face au non-sens partisan !!


lundi 16 mars 2015

Justice : 50 producteurs de pomme de terre ruinés par une escroquerie Belge ?

Je voudrais vous faire partager ce combat de mes voisins et amis Beaucerons, qui luttent pour leur récolte de pomme de terre 2014, leur droit et une filière de grande qualité développée depuis une quinzaine d'année dans notre plaine.

Un groupe belge, coule sa filiale française florissante pour sauver la maison-mère, liquidation judiciaire, on ne paye pas ces fournisseurs, et une société en sous-marin essaie de racheter la filiale française avec l'argent des producteurs Beaucerons spoliés.

Une filière de 50 exploitations agricoles de producteurs de produits de qualité reconnus, 30 salariés, et une clientèle abandonnée !

Ils sont confrontés à une justice qu'il veulent dénoncer :

"Il faut savoir que nous sommes le seul dossier de reprise déposé auprès du liquidateur judiciaire mardi dernier (10 mars 2015) mais il ne l’a même pas donné au tribunal en prétextant qu’il y avait des clauses suspensives à lever. Depuis le début ce liquidateur fait obstruction à nos demandes et prévoit une vente aux enchères en 3 lots soit disant, mais il est fort à parier que POMUNI soit toujours derrière ce dossier preuve en est au vue des affirmations d’un délégué du personnel acquis à leur cause depuis le début, et qui sans cesse donne des fausses indications sur notre dossier."

Après l'article dans le Loiret agricole http://www.loiret-agricole.fr/actualites/quel-sera-l-apres-potato-masters-en-beauce&fldSearch=potato:Y1OXYY0G.html qui a commencé à médiatiser cette affaire.



Mais aussi dans la presse locale de Saint-Etienne :







Si vous avez des informations, connu des situations semblables, au simplement intéressé par ce dossier : contact : cyrillerichard@wanadoo.fr

Voici le détail de l'affaire au  2-03-2015.

on sent la colère et l'injustice, mais aussi une recherche de solutions durables.


Projet PMRA Société Nouvelle

L’HISTOIRE :
Nous représentons un groupe d’une quinzaine d’agriculteurs, négociant, entrepreneurs de travaux agricoles, clients historiques de POTATO MASTERS RHÔNE ALPES, s’étant trouvés contraints de saisir la justice pour tenter de faire valoir nos droits, en vain…

L’histoire, c’est celle de producteurs de pommes de terre s’étant fait spolier le fruit d’une récolte complète par une équipe de dirigeants incompétents en terme de gestion opérationnelle, au comportement nauséabond de surcroît, aidé par un encadrement douteux et manipulateur, qui dirigeait la manoeuvre sur le terrain, dont certains exerçant sur le site de TARTARAS.

La meilleure preuve, un des représentants du personnel expliquant haut et fort, à qui veut l’entendre, à commencer par ses collègues salariés, qu’il faut attendre le retour du Messie…
Soyons donc patients, Pâques approche et pour l’instant, nous sommes nous les créanciers sur notre chemin de croix, et les salariés sur le chemin de Pôle Emploi !

Les dirigeants à la fois du Groupe en perdition POTATO MASTERS, et ceux du soit disant acquéreur, POMUNI, ont tout simplement au cours des derniers mois, fait remonter en Belgique par un habile montage financier de factoring bancaire, l’intégralité de la trésorerie issue de l’activité de la société POTATO MASTERS RHÔNE ALPES.

Nous avons fait ainsi le constat par nos démarches judiciaires en référé avec saisie des comptes, que tous les encours clients en particulier de la grande distribution : CARREFOUR, INTERMARCHÉ, CASINO, SYSTÈME U, GRAND FRAIS, composant le chiffre d’affaires résultant de l’activité de l’entreprise avait été systématiquement transféré vers la Belgique.

Ce dispositif n’est semble t-il pas interdit, une société mère ayant parfaitement le droit d’utiliser la trésorerie de sa fille, mais évidemment pas jusqu'à l’assèchement des finances entraînant l’état de cessation de paiement… un peu comme une mère qui ne ferait qu’exploiter ses enfants, oubliant de les nourrir, les conduisant ainsi inexorablement vers une mort certaine…

Ces fonds disparus en Belgique par le biais de KBC Bruxelles disposant d’un compte en France, ne sont redescendus que parcimonieusement sur le site de TATARAS, probablement via cette fois sa banque habituelle locale, et bien sûr pour le strict minimum couvrant salaires, obligations sociales et impératifs fiscaux ou bancaires… de façon à ne provoquer ni alerte sociale, ni incident financier et en revanche, oubliant avec soin les fournisseurs agricoles de pommes de terre et autres prestataires, et ce, de manière systématique, volant ainsi plus de 4 millions d’Euros au nez et à la barbe d’entreprises devenues des créanciers chirographaires…
Ou les cons de l’histoire ! Question de vocabulaire…

L’analyse du dispositif, qui a été mis en place de manière réfléchie calculée et programmée, est comme toujours facile à postériori.

L’objectif de ce système astucieux était certainement sur la base du pillage de la trésorerie française, de renflouer une partie des pertes abyssales concentrées sur l’unité de DEINZE en Belgique…
Une fois les fonds issus de l’activité et de l’exploitation du site de TARTARAS disparus, la filiale Belge a pourtant été mise en faillite brutalement en décembre dernier par le Tribunal de GAND, après que fût soigneusement transférée l’activité commerciale du site de DEINZE vers le nouveau propriétaire POMUNI à RANDST, près de ANVERS.

Ce qui fut suivi par la mise en liquidation par les Tribunaux de Commerce de St Etienne et de Amiens de la branche française le 21 janvier (PMRA 42 et PMPI 80), avec une prolongation d’activité jusqu'en avril puis une liquidation définitive prononcée à priori le 11 février dernier pour PMRA.

Le Bilan :
- 30 salariés au tapis ici à TARTARAS, 11 en Picardie sur la seconde structure française, le tout au frais de la collectivité, on s’en doute…
- 50 exploitations agricoles avec une récolte impayée, pour certaines placées à leur tour en très grande difficulté financière, y compris vis à vis de leurs propres emplois,
- Une clientèle de grandes enseignes abandonnée sans autre explication, et légitimement froissée,
- Des fournisseurs et prestataires industriels impayés, ce qui provoquera les habituels dégâts collatéraux,
- Un appareil judiciaire pris de vitesse, mis devant le fait accompli, mal informé, et n’étant pas forcément au fait des spécificités de ce métier.
- La mobilisation sans égale de Monsieur le Maire de TARTARAS, qu’il nous faut ici saluer et remercier pour son engagement sur aussi peu de temps, son travail de facilitateur d’accès à l’information, et son attachement à la sensibilisation des services de l’état totalement jusque là désinformés.
La trésorerie générée par la vente de notre récolte de pommes de terre depuis la saison des primeurs au printemps dernier, jusqu'aux dernières livraisons issues de nos stockages en décembre, a intégralement disparu.

Dernière humiliation : nos stocks placés entre les mains de la justice estimés à plus de 7 500 T sont valorisés 5 à 6 € par Tonne, c’est à dire 1 demi centime par kilo, c’est vraiment peu, même dans une année aux cours catastrophiques dus à la surproduction européenne de pommes de terre.
Nous sommes classés parmi les meilleurs producteurs européens en termes de qualité, et nos stocks sont simplement estimés au prix de l’alimentation animale !

NOTRE OBJECTIF :
Reprendre le site en faillite à notre compte, en créant :
PMRA Société Nouvelle
 
COMMENT :
Ecrire un nouveau scénario, relancer au plus vite les clients et l’activité commerciale, avec l’ambition de pérenniser cette entreprise en la plaçant sous une direction compétente et transparente, associant les salariés au projet d’entreprise.

QUESTIONS :
- Comment se fait-il que nous ne puissions visiter le site que le 27 février soit presque 2 mois après la cessation d’activité commerciale ?
- Comment se fait-il que nous ne puissions le visiter que 72 h avant la date limite de dépôt des candidatures, alors que nous nous sommes positionnés par écrit auprès du mandataire le 26 janvier ?
- Comment expliquer que pour la consoeur de Picardie, PMPI à Estrées DÉNIECOURT, les homologues gestionnaires de la liquidation, mettent à la disposition des candidats repreneurs une data room accessible par le net après validation d’un accès sous confidentialité ?
- Comment se fait-il que, sans les services de l’état et du corps préfectoral nous n’aurions vraisemblablement pas pu obtenir 8 jours de délai supplémentaire, indispensable pour la préparation du dossier technique de reprise, mais totalement insuffisant pour finaliser le portage financier : actionnariat, partenaires bancaires anciens et nouveaux, association des salariés au capital ?
- Comment se fait-il que nous n’ayons toujours pas certains éléments écrits, pièces ou documents malgré nos multiples demandes ? (Contrats de travail, facturation, stocks ajustés, inventaire emballages, plans du site, liste détaillée des immobilisations)
- Comment se fait-il que les journalistes, au moins pour certains, pensent le 26 février, que PMRA puisse être un site industriel repris par POMUNI depuis les parutions presse du 22 septembre ?
- Comment se fait-il que Monsieur le Maire de TARTARAS, il y a moins de 3 semaines n’était pas au courant du projet de liquidation définitive d’une entreprise de plus de 30 salariés située sur sa commune ?
- Comment se fait-il que la décision écrite de liquidation définitive décidée le 11 février ne soit pas publiée le 28 février au BODACC ?
- Comment se fait-il que lors de notre présence informelle avec nos conseils devant le tribunal de commerce de St Etienne le 11 février, Monsieur Frantz DENEAUX, délégué du personnel présent, nous expliquait avec force de conviction attendre le dépôt de candidature de POMUNI, laissant ainsi paraître une motivation sans égale et pour le moins disproportionnée à l’égard de notre dossier…lui qui a ensuite décliné notre invitation du 18 février en la Mairie de TARTARAS.
Cette attitude révélant un probable esprit modeste, mais cultivé avec obstination vers une vision étroite dictée par son maître, ne serait-elle pas annonciatrice d’un retour du voleur à la barre du tribunal de commerce de St Etienne ?

Donc, ce voleur viendrait acquérir le fond de commerce de PMRA en faillite avec l’argent qu’il nous a probablement emprunté par négligence. Une entreprise qu’il a en partie géré avec Monsieur DENAUX, délégué du personnel sensé représenter les intérêts des ses collègues de travail, et surtout avec le soutien inconditionnel du directeur de site payé plus 10 000 € de salaire mensuel, et qui habite à 700 Kms de son lieu de travail dans le Pas de Calais. ?

Ce voleur qui pilotait l’entreprise sur le plan commercial selon ses propres dires auprès de certains agriculteurs de notre réseau lors du salon de COURTRAIX, depuis le mois de septembre. En l’occurrence, par un autre de ses serviteurs malintentionné, Mr Maxime JONACZYK, directeur commercial de POMUNI France, lequel intervient sur notre présence dans le dossier par le mensonge et la calomnie.

- Comment se fait-il que malgré les interventions incessantes de notre conseil et avocat, Maître HAUSMANN, mais aussi de Monsieur le Maire G. MANET auprès des autorités judiciaires compétentes, nous ne puissions disposer de l’information simplement normale et légitime pour construire notre candidature.
- Enfin, la dernière question : nous qui pensons que dans notre pays en proie au déclin économique, l’indépendance de la justice est un principe républicain, ciment de notre démocratie, nous nous interrogeons sur ce point :
Pourrait-on nous expliquer comment un acteur coresponsable d’une faillite que nous qualifions de frauduleuse, ou pour le moins anticipée selon un mode opératoire opaque révélé par notre initiative cet automne devant les tribunaux, que cet acteur puisse obtenir la possibilité de faire candidature sur l’offre de reprise du fond de commerce ou de vente aux enchères, de ce qu’il reste de l’entreprise qu’il a délibérément pillée ?
Alors que normalement, la loi n’autorise justement cela que sur requête du Procureur de la République…

Plus clairement : Serait il possible que POMUNI, entreprise étrangère Belge, puisse revenir à la barre du Tribunal de Commerce de Saint-Etienne en France, pour acheter la proie convoitée avec l’argent qu’il nous a volé ?

POURQUOI NOTRE CANDIDATURE ?
 
1- Parce que nous sommes les seuls repreneurs favorisant une partie de l’extinction du passif, évidemment, puisque les principaux créanciers, c’est nous !

2- Parce qu’après avoir invité les salariés le 18 février à la Mairie de TARTARAS, nous avons rencontré 23 personnes d’une équipe de terrain compétente, motivée, mais aussi désinformée quant à la réalité de leur situation et de nos intentions.
Cette équipe nous voulons l’associer à notre projet, et bien évidemment la réintégrer dans son ensemble, tout au moins si elle le souhaite.

3- Parce que nous disposons de l’expertise opérationnelle, du savoir faire commercial, mais aussi que notre appartenance agricole sera le gage de notre implication économique dans un milieu rural.
En conclusion, nous considérons être les seuls à posséder les atouts professionnels pour faire redémarrer cette entreprise dans les plus brefs délais sur les valeurs suivantes :
Préserver l’emploi local pour les salariés volontaires qui adhéreront à notre projet et écrire ensemble une nouvelle histoire cohérente avec les intérêts de l’économie rurale.

Nous nous battrons dans ce sens pour y parvenir et nous ne laisserons pas faire…

Le 2-03-2015 - Ch. TERRIER, P. ECKERT, D.FERRAND, C. RICHARD – Projet PMRA Société Nouvelle


dimanche 15 mars 2015

Chimie, les études de la peur !!

Souvent dans les médias, la chimie est décrite comme le mal, les résidus, les perturbateurs... le cancer !!
Le citoyen peut même légitimement se demander à quoi peuvent servir ces produits, sinon a ne faire que le mal ??

Il y a "les marronniers de la farce" qui à longueur d'année, sous le couvert de lanceur d'alerte, distillent "leurs études" scientifiques, encore un bel exemple cette semaine !!




Toujours bien relier par des médias de renom près a annoncer la mort avant quel ne soit là !
(petite boutade pour AFP qui vit une période en béton armé !! ;-)

Une "étude" de cette ampleur, (28 personnes quand même), est vite et simplement démonter aujourd'hui sur le Net (ici sur http://www.atlantico.fr). Mais elle a toujours son effet, consolidé le dogme !!



J'aime bien également cette video, qui montrent que le mot "perturbateur" n'est pas le mal :




Dans la France agricole:

Il y a aussi les études officiels de EFSA et son rapport annuel 2013 (Autorité européenne de sécurité des aliments) sur les résidus de pesticides dans les aliments, rendu public jeudi 12 mars, « 97,4 % des échantillons alimentaires évalués contiennent des concentrations de résidus de pesticides qui se situent dans les limites légales autorisées sur "Analyse de près de 81.000 échantillons".

vous avez deux choix de titres :

42,8 % des aliments contiennent des résidus ( Peur !!) mais dans les limites autorisées (Ouf !!)

Seuls 1,5 % des échantillons « dépassent nettement les limites légales », selon le rapport de l'Efsa (vite, vite, je lis l'article, lesquels ??)

j'adore également le commentaire dans la France agricole :
"dont 54,6 % sans aucune trace détectable de ces produits chimiques et 42,8 % avec des résidus mesurables ne dépassant pas les concentrations autorisées."

sans trace détectable,... ce n'est pas SANS,... mais on ne peut pas les mesurer ??

Et puis: je suis tombé sur ce type de document ... qui me redonne " l'Espoir " au milieu de cette pression médiatique et marchandisation de la peur !!(source: http://www.ligue-cancer.net/)








mercredi 11 mars 2015

Est-ce que agriculture.gouv.fr est AgBigDATA ?

La nouvelle réforme de la PAC appliquée à la France est-elle si complexe pour demander autant "énergie" ?


La date limite est repoussée du 15 mai au 9 juin pour les déclarations de surfaces pour l'année 2015, .... c'est un peu près à cette date que je vais réfléchir à mon assolement 2016 !! (commande des engrais, choix des rotations et des CIPAN)

- avoir créé une répartition des aides du premier pilier à tiroir http://www.pac2015.fr/
- bouleverser les SET en SIE

Voici un exemple des modifications de coefficient sur une série d'exploitations du réseau BiodiversID avant / après : c'est impressionnant de dogmatisme !!


- et je ne vous parle pas de la gestion de tous les cas spécifiques à gérer !!!! (JA, bio, mutation..)

Quand on fait une réforme où personne ne comprend ni le sens ni le but avec une multitude de critères, et bien cela coûte cher en temps, en énergie et ..... en frais de fonctionnement !!

"dans chaque département sous l'autorité du Préfet. Ils rassembleront les DDT(M), les chambres d'agriculture, les centres de gestion et les OPA"

En savoir plus sur www.lafranceagricole.fr
 
 
La partie des aides du 1er pilier vers le 2ème pilier va disparaître dans du fonctionnement, alors qu'elle aurait été investie et créatrice de valeur dans les campagnes en restant dans le 1er.

Mais à quoi peut encore servir la déclaration PAC, graphique, à la parcelle depuis que toutes les aides sont globalement les mêmes à l'hectare ??

J’espère au moins à des fins statistiques ?

Cette masse de données, produite par les agriculteurs devrait aujourd'hui être utilisée de manière dynamique pour les marchés, la commercialisation, la biodiversité, les pollinisateurs, l’environnement...

Une expérience personnelle de déclaration PAC sur Télépac, avec le versement bloqué pendant un an pour 100 m² d'écart dû au passage en coordonnées Lambert93, dans un classeur papier à la DDT me fait dire que le "agriculture.gouv.fr" n'est pas AgBigDATA compatible... pour l'instant !!
(mon naturel optimisme)






lundi 2 mars 2015

SIMA 2015 côté sécurité phyto

En matière de réglementation phytosanitaire, il y a le classement des produits par le danger !
 

Je n'ai jamais compris pourquoi il faut classer les produits dans le local phyto en fonction du danger. Pour moi, tous les produits sont très dangereux, et je prends le maximum de précaution.

Je ne vais pas mettre un seul gant pour un produit moitié moins dangereux !!!

 
Par exemple, les produits à base époxiconazole ont changé de classement le 01/01/2015. Sont-ils pour autant plus dangereux qu'en 2014 ? Dois-je prendre plus de précautions et comment ? Je fais déjà le maximum !!

Le classement pour l'agriculteur doit être le meilleur (souvent le sien) pour éviter les erreurs au champ, de cultures, de type de produits.

Par contre, la sécurité pendant la phase de mise en bouillie qui représente 2/3 des risques d'expositions pourrait être améliorée, et des prototypes au SIMA étaient présentés :

L'idéal serait de ne plus avoir de produits en contact avec l'environnement (et donc l'agriculteur) entre le local phyto et la pulvérisation au champ.


Installer un adaptateur en place du bouchon sur le bidon, et le transversement s'effectue sur le couvercle de l'incorporateur.


EasyFlow est plutôt installé directement sur la cuve


ou ici, chez SEGUIP en parallèle du bac d'incorporation



avec un système de rinçage quand le bidon est vide, et directement dans la filière de recyclage ADIVALOR



Avec B-safe, le système n'est pas fixe, même débranchable et permet des contenants de plus de 10 litres, relié avec des tuyaux souples.



Sur les stands, des prototypes étaient présentés plus ou moins avancés, ou mis en scène, mais je pense que nous aurons bientôt un net progrès au niveau sécurité utilisateur et environnementale par ces innovations.


dimanche 1 mars 2015

Sima 2015 côté matos AgBigDATA !!

S'il y a bien une chose qui est "virtuelle" au SIMA2015, c'est le bigdata !!

- salut, tu vas bien !!

- ça va........ ("#rgg!!, Pac, cours céréales !!! revenu! ! réglementation!!#§§?%)

- tu as vu quoi de beau sur ce SIMA ?

- ben, rien, comme d'hab !! de la ferraille énorme !!


Le numérique ne se touche pas, mais se sent aujourd'hui à travers un peu de matos quand même !!
Il est là, maintenant dans les cartons, parfois sur les stands !!


- pardon Monsieur, vous avez des questions sur ce système de la part des agriculteurs ?

- ben ouais, le guidage GPS c'est l'avenir !!

- ?? non, je parle de votre plateforme d'information connectée !

- oh la ! je vais vous trouver le mec qui s'occupe de ça !!... vous voulez une bière ?


Après plusieurs vents de ce type, et il est vrai, plusieurs bières et toutes sans alcool !!! J'ai utilisé une autre technique d'approche, qui a fonctionné à merveille !!

- Bonjour, est-ce que la personne qui tweet chez vous est sur le stand ?
- Ah !!? oui, ........je vais vous la chercher !!

Souvent une seule personne... mais qui est toujours connue !!

Mon sentiment :

- L'acquisition des données matérielles passe encore par du déplacement de fichier (clef usb, un peu de 2G, et arrive le wifi)
- Des plateformes internet permettent de les stocker commencent à être visibles (c'est souvent seulement des sites Web cartographiques)
 

- les échanges et la normalisation est ISOBUS sont là, mais ISOXML est tirée par deux leaders un constructeur (John Deere)


et un équipementier (Mueller)

et les autres suivent ...


et pour finir un tour chez SMAG avec la plateforme PRECIZION qui est sur la bonne voie, celle de l’intégration tout support.



Mais le Matos connecté n'est que la partie visible de l'acquisition de données, qui alimentera l'AgBigDATA qui reste à construire, ouvert et peu redondant !!