lundi 30 novembre 2015

du @MIIMOSA pour les #Abeilles

Quel est le meilleur moyen de "sauver" les abeilles domestiques ?



C’est sans doute d’acheter et consommer du miel, et donc de maintenir une apiculture française prospère. Un apiculteur qui protège son cheptel contre le parasitisme et lui portant le gîte et l’alimentation nécessaire à son entretien et à sa production. Voilà une apiculture durable.
Oui, l’apiculture est un élevage, avec une production de produit de la ruche et un service, la pollinisation.

Mais cet élevage a une particularité, l’alimentation se trouve dans l’environnement proche, sans liaison avec une notion de surface à butiner.

De plus, cet environnement change,
- Moins de plante a fleurs cultivées ou concentré dans des périodes de l’année
- Moins de fleurs dans les zones urbanisées (pavillon gazon/thuya, potager…)
- Des lisières de bois entretenu à la verticale (depuis 1992, reforme de la PAC)

La mauvaise idée est sans doute de mettre une ruche dans le fond de votre jardin, sans formation sanitaire et sans ressource suffisante, vous participez à l’effondrement des colonies, en développement un fond de cuve de parasites et de maladie apicole.
Il y a bien une alerte sanitaire contre la grippe aviaire, mais que pensez des centaines de poules vendues dans les jardineries au particulier, sans contrôle sanitaire, pour le contrôle d’une épidémie ?



La meilleure idée est de mettre à disposition des abeilles domestiques et sauvages, des fleurs, source de leur alimentation en pollen et nectar, et surtout dans les périodes de disette, à l’automne juste avant la période de repos de la ruche.

Pour cela, si vous avez des mètres carrés, planté des fleurs.


Si vous n’avez pas de surface, aidez à créer votre surface fleurie, 

devenez ageekculteur !





Fleurir les plaines agricoles champenoises en parrainant des jachères apicoles, sources de nectar et de pollen pour les abeilles.

C’est le projet participatif que le Réseau Biodiversité pour les Abeilles (RBA) vient de lancer sur la plateforme de financement participatif @Miimosa.

 L’objectif est de faire semer pour le printemps 2016 des hectares de jachères agricoles par des agriculteurs volontaires de la région, afin d’augmenter la disponibilité florale des paysages agricoles et d’enrichir les ressources alimentaires (pollinifères / nectarifères) des abeilles et des autres pollinisateurs. Nous comptons sur votre soutien, pour que cette initiative de fleurissement du paysage champenois soit une réussite. Alors n’hésitez surtout pas à venir contribuer à ce projet et de le partager autour de vous pour que notre objectif de 25 hectares de jachères apicoles implantées soit atteint. 









mercredi 4 novembre 2015

Que nous laisserons les hygiénistes alimentaires ?, tous à l' Openagrifood !

Une semaine dur pour notre plaisir de vivre, 
notre assiette gastronomique 
et notre coup de fourchette à la Française !

On ne sait plus quoi manger - Anne ROUMANOFF

http://www.anneroumanoff.com/chroniquesjdd/jdd-du-2-novembre-2/ 

Au bistro
- Patron, une pression et un sandwich saucisson, je vais soigner mon cancer.
– Si on les écoutait, on ne devrait manger que des graines. Franchement, quand tu vois Brigitte Bardot, ça donne pas envie de devenir végétarien.
– On se calme, le tabac fait un million de morts par an, l’alcool 600.000 et la viande 34.000.
– Alors est-ce que, si on mange moins de viande, on peut boire plus?

Au restaurant
- Je ne sais vraiment pas quoi commander. Je vais prendre un steak frites mais sans steak…
– Les frites, c’est du gras qui bouche les artères, et les pommes de terre, c’est du sucre.
– Alors je vais prendre un saumon à l’oseille.
– Le saumon, c’est plein de métaux lourds ; même en Norvège, ils déconseillent d’en manger.
– D’accord, je vais commander une salade César.
– Oui, mais fais enlever les croûtons, les lardons et surtout demande bien si le poulet est bio.
– Il va me rester quoi à manger? De la salade?

Au supermarché
- Maman, pourquoi tu passes une demi-heure à lire chaque étiquette?
– Pour m’informer. Pour se nourrir, nos ­ancêtres chassaient ; moi, je vais à la pêche aux informations sur les emballages.
– Maman, on peut acheter de la pâte à tartiner?
– Surtout pas! Il y a de l’huile de palme à l’intérieur.
– Et des bonbons? S’il te plaît, maman, un paquet de bonbons…
– Non! Il y a de la gélatine. On va prendre des fruits et on les lavera soigneusement pour enlever les pesticides.
– Maman, ce soir on pourra manger des pâtes?
– Non, il paraît que certains emballages de pâtes contiennent du pétrole.
– Et si on allait dîner chez mamie?
– Si vous voulez…
– Mamie, elle connaît rien à la nutrition, mais qu’est-ce qu’elle fait bien à manger! Tout le contraire de toi.

Principes de précaution
Résumons : je prends moins la voiture pour éviter les accidents de la route. Je fais du sport mais uniquement à la campagne pour éviter de respirer des particules. Je ne fume plus, je vapote même si on ne sait pas trop ce qu’il y a dans la cigarette électronique. Je bois de l’eau minérale pour éliminer les toxines qui encrassent mon organisme. J’ai des rapports sexuels protégés en essayant de ne pas tomber amoureuse pour éviter les chagrins d’amour. Je bois trois verres de vin par jour parce que le premier verre augmente le risque de cancer, mais le troisième le diminue. Je prends des tranquillisants pour oublier que j’ai peur, des anxiolytiques pour atténuer mon angoisse, des somnifères pour dormir et des vitamines pour me réveiller. En fait, si j’ai bien compris, si on arrête de manger, boire, fumer, respirer, aimer, on est certain de mourir en bonne santé.

Statistiques personnelles sur le risque
- Manger un croissant et deux tartines de beurre et de confiture le matin augmente de 20% le risque de kilos supplémentaires.
– Boire quatre coupes de champagne augmente de 30% le risque de raconter n’importe quoi.
– Écouter les informations augmente de 40% le risque d’anxiété.
– Penser en permanence à tous les risques qui nous menacent augmente de 100% le risque de ne pas profiter pleinement de la vie. 


la charcuterie est un poison " manger du boudin tue ! déguste des rillons nuit gravement a votre santé ...."




Le fromage est une addiction.

Les emballages de vos céréales sont toxiques



contre ces marchands de peur, ces études faites dans un contexte spécifique voir bidonnées, il nous reste le rire comme avec François Morel sur France inter ou les coups de gueule de Jean-Michel Cohen sur Europe1, mais aussi en tant que citoyen participer à un forum sur l'alimentation !!

 l’Open agrifood les 18 et 19 Novembre à Orléans


Les acteurs de la filière agroalimentaire, tous réunis pour l’occasion, vont ensemble prendre en main leur devenir et ouvrir des perspectives de compétitivité et de partage.

le programme : http://www.openagrifood-orleans.org/images/Programme/Programme_2015.pdf

Ne ratez pas l’occasion d’être parmi eux !

C’est une première ! C’est demain et c’est avec vous !

Inscription: http://www.openagrifood-orleans.org/fr/programme-et-syntheses/commencer.html




avec du numérique dedans 

GT4 - AGRO-ALIMENTAIRE 3.0



Avancer avec l’agro-alimentaire 3.0 (numérique, smart grid, robotisation, drône...)

Enjeux
De nombreuses nouvelles technologies se sont mises au service du secteur agro-alimentaire sous de multiples formes et présentent une formidable opportunité d’améliorer sa performance environnementale, sociale et économique : agriculture de précision, analyse plus fine des attentes des consommateurs, amélioration de la rentabilité et de la maîtrise des coûts, amélioration de la traçabilité, etc.
L’appropriation et le déploiement de ces nouvelles technologies par la filière agro-alimentaire est une condition sine qua non d’excellence au niveau mondial.
Questions clés

Comment ces nouvelles technologies sont-elles aujourd’hui utilisées par les acteurs de la chaine de valeur, quels sont les leviers à activer pour les déployer, pour quelles performances attendues ? Comment faire de ces nouvelles technologies un vecteur de proximité entre producteurs, transformateurs