mercredi 14 décembre 2016

Vers une agriculture numérique et sociétale



Le numérique est déjà présent en agriculture ; pour traire des vaches laitières, piloter des tracteurs, survoler par drone des cultures, peser et surveiller une ruche. Les données collectées par capteurs servent l’analyse, la traçabilité, produisent des sources partagées sur des plateformes collaboratives. Une utilisation du sol comme une ressource, lieu de biodiversité, capteur de carbone, par une agronomie intensive est une création de masse de connaissance, source de solutions pour les défis du XXI siècle. Une révolution inclut toujours les évolutions de la précédente, la génétique, la chimie, les outils de la deuxième révolution verte seront toujours utilisés avec une excellence économique, sanitaire et environnementale.




Cette agriculture fait déjà peur, trop technologique, déshumanisé, couper des lois naturelles ?, sans contrôle !… Amplifié par des ONG affirmant une nature idéalisée. Une population hors sol n’ayant plus de liens physiques, filiale et parfois militante contre une agriculture qui les nourrir tous les jours. La recherche de proximité est une quête, par des circuits courts, Amap, le petit producteur, une agriculture urbaine ou même le simple contact au Drive avec la personne qui charge le coffre de voiture. Le temps où la confiance était dans le produit, le label, le bio semble se déplacer vers la personne, les acteurs de filière. Qui me nourrir ?, qui rempli mon frigo, ma cave, mon assiette ?



Cette confiance du consommateur doit être reconstruite sur la transparence et la connaissance des modes de production sans tomber dans l’écueil de la révolution verte où pesticides, nitrates, OGM n’ont pas été compris. Robots, BIGdata et disparition de la charrue peuvent avoir le même impact.
Le numérique comme les réseaux sociaux sont plus puissants à montrer une filière qu’un spot sur un produit de quelques secondes après le 20h.


Faire aimer notre agriculture, une nouvelle corde au métier d’agriculteur.