Suite au courrier du maire d'Ingré, je lui ai répondu en cette journée du 8 octobre 2019 de mobilisation contre l'agribashing
le courrier de la mairie du 2 octobre 2019
L'arrété de la mairie d'ingré
Mon courrier posté via le site de la commune et sur la page Facebook de la mairie
Monsieur le maire d’Ingré, Christian Dumas
J’ai bien reçu votre courrier de 2 octobre 2019 concernant l’arrêté
municipal anti-pesticide de synthèse et plus généralement de l’activité
agricole périurbaine sur votre commune.
Vu que les interdictions ne concernent que les produits de
synthèse et leur application motorisée, n’ayant rien avoir avec la notion de
risque de l’application de pesticides avec de bonnes pratiques agricoles.
Vu que le temps moyen de pulvérisation de pesticides aux
abords d’un pavillon pour une culture de blé par exemple représente moins de 30
secondes par an.
Vu que la distance entre deux cultures différentes
(ex : un blé d’un colza) démontre que la dérive n’excède pas quelques
centimètres avec de bonnes pratiques agricoles.
Vu que beaucoup de riverains préfère une vue ouverte sur les
champs que d’être cloisonné derrière un mur ou une haie haute.
Vu que les arguments scientifique avancés ne sont pas fondés
et non reconnu par l’état à ce jour.
Vu que une vingtaine de cas d’intoxication du aux pesticides
est relevé par an, et seulement chez les professionnels et aucun cas chez des
particuliers.
Vu qu’aucune alerte sanitaire n’est connue lié aux
pesticides, trop souvent cité spontanément par des associations lobbyistes (Vs « les enfants sans bras »).
VU que vous souhaitez protéger les habitants de l’exposition
de produits à risques, vous devriez prendre en premier lieu des arrêtés contre
le tabac, l alcool, les drogues et médicamenteux, qui eux font des dizaines de
milliers de morts par an.
Vu que la seule solution raisonnée pour l’agriculteur, est
la mise en jachère de ce no man's land, où la gestion des vivaces sera
difficile, coûteux en temps, matériel et carburant, où un lieu deviendra
rapidement un dépôt sauvage et d’occupation nomade.
Vu que la surface des terres cultivables recule déjà de 1000
ha par an dans le LOIRET au profit du béton, goudrons ou la forêt, pourquoi
crée des friches improductives.
Vu que aucune indemnité du préjudice économique et morale
des agriculteurs, les fermages des propriétaires, de la justification des
impôts foncier sur le changement de destination des terres agricoles , n’est
prévu au budget de votre commune.
Vu que l’agriculture Bio que vous tolérez dans votre arrêté,
ne peut être une solution acceptable pour les riverains, car les nuisances
seront plus importantes sans communes mesures (travail du sol, fertilisation
organique, pulvérisation pesticides plus nombreuses)
Vu que votre arrêté est une copie conforme émanant de l’association « Génération future »
et « Nous voulons des coquelicots », connus pour leur lobby marketing
BIO et politique anti-pesticide.
Vu que cet arrêté va être annulé par le tribunal administratif
comme vous le savez très bien, car seule le ministère de l’agriculture peut prendre de
tels mesures.
Vu que je n’ai pas le temps matériel de rechercher tous les références
aux mentions si dessus, car mes récoltes et mes semis sont prioritaire dans mon
travail sur ce mois d’octobre.
Je considéré que cet arrêté est simplement un outil politique
pour les futures élections municipales.
Cette campagne est organisé par « Génération Future »,
lobby connu pour influence les électeurs vers EELV, en utilisant la peur et le
doute de nos institutions républicaines. Les campagnes d’agribashing que notre
profession subit depuis plusieurs mois, exerce des conséquences économiques et
une pression morale sur le monde agricole.
Les arrêtés anti-pesticides de synthèse repousse l’activité
agricole de la ville, a un effet de
fracture sociale grave et irresponsable de la part d’élu.
Je considère que le dialogue et l’échange (comme vous le mentionné
dans votre courrier) est l’occasion de
renouer avec les réalités de l’activité agricole périurbaine.
La concertation doit mener à une chartre de bon voisinage où
chaque partie doit connaitre et comprendre les prérogatives agricoles, des citoyens
et des élus.
Je vous prie d’agréer, monsieur le maire, mes salutations
respectueuses à votre mandat.
Rémi Dumery
Cultivateur en métropole d’Orléans
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