"Nous vivons dans l'imposture"
Cette phrase tourne dans ma tête, où tout ce que les médias nous envoient en masse dans les oreilles, dans les yeux, conditionnent et formatent notre opinion, avec des dogmes, des clichés... des tabous !!
(existe-t-il réelement un berger ?)
Ces tabous qui font mourir l’apiculture
J'accuse cette imposture permanente :
Les pouvoirs publics ne doivent pas avoir peur de la réalité ni d’une poignée d’apiculteurs radicaux qui aiment à se faire entendre dans le chaudron médiatique
Les facteurs de mortalité des abeilles sont complexes. Ils se heurtent à la volonté des pouvoirs publics de simplifier le débat en le réduisant à la seule question des pesticides.
L’arrivée du Varroa [NDLR : un acarien parasite des abeilles], la multiplicité des échanges et les impacts négatifs des réformes de la PAC sur l’alimentation des abeilles rendent les savoir-faire traditionnels insuffisants.
Selon l’Institut technique et scientifique de l’abeille et de la polinisation, seule une ruche sur deux est traitée correctement contre le Varroa.
Comment demander aux agriculteurs d’agir en ce sens alors même que l’Etat est incapable de leur apporter les outils pour y parvenir ?
Les mesures motivantes pour l’implantation de jachères apicoles, oasis de pollen et de nectar, ont été retirées par Bruxelles sans même que la France ne les ait défendues.
et comment ne pas faire le parallèle avec "les tabous" de notre agriculture francaise : nitrates, OGM, pesticides...
Merci aux 3 signataires :
Philiippe Lecompte / Président du Réseau Biodiversité pour les Abeilles
Daniel Limon / ex-délégué français à Bruxelles
Laurent Lehr / Président du Centre d’études techniques apicoles d’Alsace
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