La rouille jaune
Les triazoles, une efficacité toujours satisfaisante contre la rouille jaune
Selon les prévisions, les risques de rouille jaune devraient être importants en 2015. Les triazoles restent la base des programmes de traitement.
La lutte chimique ne présente pas de difficulté particulière : les produits à base de triazoles (ou double triazole) affichent toujours une efficacité très satisfaisante. Ils peuvent être complétés éventuellement par une strobilurine. Les produits à base de SDHI sont à réserver pour les T2, au niveau de la dernière feuille, afin de bénéficier d’une meilleure lutte vis-à-vis de la septoriose.
Des triazoles performantes dans l’ensemble
Cette année, un seul essai permettant de comparer l’efficacité des produits a pu être exploité. Dans un premier temps, l’intensité de rouille jaune notée était de 18 % puis elle s’est fortement accentuée.
Dans cet essai, une seule application de triazoles était prévue au stade premier nœud, ce qui s’est révélé insuffisant au vu de la pression observée. Pour cette raison, les niveaux de rendement, quelles que soient les modalités, atteignent des niveaux bien en dessous du potentiel (figure 1). Au moment de la notation, l’ensemble des produits a correctement contrôlé la maladie. Seul le mélange Juventus 0,75 + Bravo 0,75 est en retrait par rapport aux autres modalités, ce qui confirme les résultats de 2013. Attention, certains mélanges testés sont interdits.
Plus que le produit, c’est le délai entre deux interventions qui est important. Avec l’attaque exceptionnelle de rouille jaune observée en 2014, les produits ne dépassaient pas 20 jours de protection. Il faut donc éviter des intervalles trop longs entre deux traitements en cas de forte pression.
Jean Yves MAUFRAS (ARVALIS - Institut du végétal)
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