mercredi 14 décembre 2016

Vers une agriculture numérique et sociétale



Le numérique est déjà présent en agriculture ; pour traire des vaches laitières, piloter des tracteurs, survoler par drone des cultures, peser et surveiller une ruche. Les données collectées par capteurs servent l’analyse, la traçabilité, produisent des sources partagées sur des plateformes collaboratives. Une utilisation du sol comme une ressource, lieu de biodiversité, capteur de carbone, par une agronomie intensive est une création de masse de connaissance, source de solutions pour les défis du XXI siècle. Une révolution inclut toujours les évolutions de la précédente, la génétique, la chimie, les outils de la deuxième révolution verte seront toujours utilisés avec une excellence économique, sanitaire et environnementale.




Cette agriculture fait déjà peur, trop technologique, déshumanisé, couper des lois naturelles ?, sans contrôle !… Amplifié par des ONG affirmant une nature idéalisée. Une population hors sol n’ayant plus de liens physiques, filiale et parfois militante contre une agriculture qui les nourrir tous les jours. La recherche de proximité est une quête, par des circuits courts, Amap, le petit producteur, une agriculture urbaine ou même le simple contact au Drive avec la personne qui charge le coffre de voiture. Le temps où la confiance était dans le produit, le label, le bio semble se déplacer vers la personne, les acteurs de filière. Qui me nourrir ?, qui rempli mon frigo, ma cave, mon assiette ?



Cette confiance du consommateur doit être reconstruite sur la transparence et la connaissance des modes de production sans tomber dans l’écueil de la révolution verte où pesticides, nitrates, OGM n’ont pas été compris. Robots, BIGdata et disparition de la charrue peuvent avoir le même impact.
Le numérique comme les réseaux sociaux sont plus puissants à montrer une filière qu’un spot sur un produit de quelques secondes après le 20h.


Faire aimer notre agriculture, une nouvelle corde au métier d’agriculteur.



mardi 13 septembre 2016

Existe t il un terrorisme médiatique ?


Pour un agriculteur cultivateur Beauceron, il est rare de rencontrer "ces" consommateurs.

Les productions céréalières, betteravières et globalement toutes les grandes cultures, passe par la collecte, la transformation et la distribution avant d'arriver dans l'assiette du consommateur.

Un Week-end #Agridemain, permet de rencontrer "nos consommateurs" qui sont aussi des citoyens de nos communes.




J'avais plein de chose à échanger, sur notre moisson catastrophique 2016, la diversité de nos productions beauceronnes grâce à notre richesse de notre nappe phréatique, nos actions pour un environnent dynamique et la biodiversité.

Un vrai plaisir de faire découvrir aux enfants les diverses productions avec le commentaire des parents ou/et grand parents :
- " ben oui, moi j'ai connu cela quand j'avais leur âge  !"

Et puis ...
" Du carburant avec du colza et des betteraves ??"
" Le maïs, c'est pas celui que l'on mange en salade ?"
" Les pâtes fait avec du blé dur, comme la semoule ??"

Et rapidement ...
" Vous ne pouvez pas resemé votre récolte ?"
" Le maïs consomme toute l'eau des rivières ?"
" Et les pesticides dans toutes les pommes ..."

Et finalement  ...
" Je le sais, j'ai vu ça sur France 2 ..."
" Sur France 5, j'ai vu des enfants mourir de soif à cause du maïs "
" Sur Arte, les scientifiques montrent que vos sols sont pollués par les pesticides "

Je ne rencontre que des personnes terrorisés par leur assiette, perdu devant les étalages des GMS et zappant entre les informations des scandales alimentaire du monde entier.

Après quelques minutes d'échanges, le doute arrive dans les esprits
" Alors on nous ment ! "
" Pourquoi il nous explique pas cela à la télé, c'est super intéressant "
" Je sais, quand la télé me parle de chose que je connais, c'est que des conneries, ça vous fait pareil ?"
et pour mes fans !
" Vous devriez être ministre de l'agriculture !! "
comme quoi cela ne doit pas être si difficile de rassurer les gens !!

La technique de la passoire de Socrate est un bon moyen, faire le tri, pour la recherche de la vérité !



Je n'ai pas la vérité, car le contraire de l'erreur, n'est pas la vérité !

le contraire de l'erreur, c'est le doute ! (son: "la morale de l'info sur Europe1")


Donc faire douter le consommateur sur son assiette,
 C'est sans doute lui donner confiance en une agriculture fière de son travail !









dimanche 4 septembre 2016

Que reste-t-il aux faucheurs !



Il est vrai que l'on entend de moins en moins parler dans les médias des faucheurs volontaires !!

Pour avoir des nouvelles, sur http://marredesfaucheurs.fr/

Les Faucheurs ne fauchent plus de Maïs OGM (interdit à la culture en France, mais que l'on consomme grâce ou à cause des importations en provenance du monde entier), mais du Tournesol tolérant à un herbicide, qui est la seule solution pour lutter contre Ambroisie dans cette culture.



Il faut reconnaître que toutes les cultures génétiquement sélectionnées sont tolérantes à certains herbicides, et que dans une même espèce, certaines variétés ne le sont pas.

Par exemple, pour le blé tendre, certaines variétés sont tolérantes au Chlortoluron et d'autres pas.





Mais les procès ont toujours lieu, des condamnations sont exprimées, quelques fois appliquées.

voici une lettre d'un agriculteur a un faucheur qui en dit long sur ce mouvement !

et qui pose la question de la manipulation du grand public par ces minorités médiatisées


mardi 23 août 2016

DuMooC Retrouver l'emplacement d'une borne !



sans aller jusqu'au bornage d'une parcelle, mais simplement retrouver une borne entre deux voisins de champs !!





  1. Avec geoportail , pour trouver les coordonnées de la borne sur le cadastre
  2.  Mes coordonnées GPS, sur smartphone Android pour trouver la Borne !

Je vous propose un Tuto ou Mooc (c'est fou non !!) en vidéo !



dit moi si cela est utile, ou es ce que vous avez une meilleure méthode !!

mardi 16 août 2016

une campagne extraordinaire pour une moisson catastrophique !!

Comme chaque année, j'essaye de retracer la campagne, du semis jusqu'à la moisson, pour comprendre les moments clé du développement de la culture du blé.

Le rendement est le résultat de la somme des événements 
entre le semis et la récolte.

Ou plutôt la soustraction !!

Un blé semé dans la plaine de Beauce a au départ un potentiel de 130 qx/ha, qu'il soit conduit de manière intensive, raisonné ou bio !
Souvent on présente la culture intensive comme une pratique qui "dope" le rendement,  alors que la conduite Bio serait plus "propre" (analogie sportive).

En fait, les outils et le travail de l'agriculteur ne fait que de limiter la casse, avec plus d'outil et plus performant, l'agriculture "non Bio" est plus efficiente.

Alors comment est-on arrivé à un rendement de 30 qx/ha ?

Le potentiel de rendement au 28 mai 2016, d'une culture de blé chez moi était sans doute proche de 95 à 100 qx/ha (des modèles informatiques sont capable de donner ce type de résultat) mais à condition que :

- les pucerons de l'automne doux et long, soit maîtrisé pour éviter les virose de jaunisse nanisante. (rendement souvent inférieur a 30 qx/ha dans ce cas)

- les vulpins résistants soit maîtrisé à l'automne et au printemps.
(rendement souvent inférieur a 30 qx/ha dans ce cas)

- le programme fongicide sur feuille, et notamment sur F3 à F1 soit parfait.
 (chute de rendement de 25% entre les témoins et les références même cette année)

L'Aléa Climatique du 28 mai au 17 juin 2016 !

étant proche (1 km) de la station météo d'Orléans-Bricy, j'ai accès aux données de cette station, situé sur une base arienne, sur meteociel.fr par jour et par heure même !!

Il y a déjà un oubli dans les données du 28 mai, l'orage de 39 mm à 23h00, n'est pas noté. Ce qui est dommage, car pour alimenter des modèles, il faut des données propres !!



J'ai ressorti 3 données sur 20 jours, entre le 28 mai et 17 juin 2016.
- le cumul de pluviométrie
- le cumul d’ensoleillement
- et le nombre de jour avec moins d'une heure de soleil par jour


Sur les 4 dernières années, 2016 est exceptionnelle !


La pluviométrie, plus de 220 mm sur 20 jours, pour une normale de 50 mm/mois juin.
- Les inondations étaient inévitables et hors normale !
- Les terres profondes ou hydromorphes ont été saturées, le système racinaire handicapé.
- On constate souvent des rendements légèrement supérieurs dans les sols plus superficiels, drainage plus rapide !
- Les années 2014 et 2013 étaient plus arrosées que la normale, des problèmes de qualité (fusariose, Don, MAFEC dégradé sur blé dur), les protections fongicides sur épis ont été fortement rentabilisé.
- Pour 2015, la qualité supérieure des grains était dû à des conditions météo optimums, si les apports azotés avant épiaison étaient satisfaits !
- Pour 2016, les premiers résultats ne donnent pas une forte présence de Fusariose ou de Don, les programmes fongicides épiaisons ont peu d’écarts, la perte de rendements est peu du à l'aspect sanitaire.

Un ensoleillement catastrophique, il manque les 2/3 des heures de lumière à la normale.
- Une soixantaine d'heures contre 200 en normale
- 13 jours sur 20, avec moins d'une heure de lumière par jour !


Résultat à la moisson :
- Les tiges et les épis sont bien présents, avec un potentiel certain
- Les grains ne sont pas présents, pas de fécondation
- Les grains sont présents, mais pas alimentés, pas de remplissage, avortement précoce
- Les orges plus précoces ont plus de grains alimentés, le blé tendre plus rustique atteint 30 qx/ha contrairement aux blés durs plus sensible passe sous 20 qx, les seigles ou triticales arrivent même a 0 qx/ha.

Conclusion:
- C'est bien le manque de soleil qui crée la catastrophe de rendement
- Curieusement, la plus mauvaise année suivante que j'ai trouvée est 2013 !
- Et le changement climatique dans tout cela ???




samedi 9 juillet 2016

c'est quoi un Tedx ? C'est quoi notre TEDx




J'ai eu la joie de participer au premier TEDx d'Orléans au tout nouveau LAB'O.




J'ai l'immense plaisir de la faire en duo avec Pierre-Antoine Foreau, Fondateur de BiAgri et Comparateur agricole ?



Mais c'est quoi un Tedx ?


voici mon TOP 5 mieux qu'une explication !













  TEDx Orléans !! "plus fort à deux " pour une agriculture 3.0



dimanche 26 juin 2016

Utilité des articles anxiogènes sur les pesticides dans le débat démocratique ?


Voilà encore un article de "L'excellent" (référence coluchienne), "L'excellent" LEMONDE.fr

On peut se demander de la portée et de l'apport d'élément nouveau au débat démocratique ? 
La recherche de solution devrait l’emporter sur la victimisation, recherche de bouc émissaire et rabâchage de clichés trop souvent erroné !!

Un petit exercice dominical:
 Voilà ce qui me passe dans la tête quand je lis ce type d'article !
et souvent pas jusqu'au bout, c'est tellement anxiogène, aucun plaisir à la lecture !

On se demande si cela est toujours du journalisme ou du militantisme borné sans dialogue possible.


LE MONDE |  • Mis à jour le  |


Les agriculteurs, premières victimes des pesticides
un titre classique, les agriculteurs sont des ruraux ignares victimes des lobbys de la chimie qu'il faut sauver pour asseoir notre dogme !!
Epandage de pesticides dans un champ de Godewaersvelde (Nord), en juin 2013.
Les pesticides, encore. pourquoi pas toujours ? Ils pourraient bien susciter un nouveau scandale, c'est vrai dans la presse bobo, ça n'arrête pas !  une de ces polémiques dont la France a le secret dès qu’il s’agit de son agriculture. La FRANCE ? Les ONG et écologie qui font moins de 10% au élection, et ce monde secret qui nous nourrir l'autre coté du périphérique Parisien ! L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a pris l’initiative de se pencher sur ceux qui sont en première ligne face aux effets de ces substances : les agriculteurs. Las, après quatre années de recherches, d’innombrables auditions, une exploration poussée de toute la littérature scientifique  et à l’étranger, des plongées dans les statistiques difficilement accessibles du secteur agricole, Quand les chiffres n'existent pas, on nous les cache et quand il existe, sans aller dans notre sens, ils sont faux ! il n’est pas dit que les sept volumes de ce rapport soient publiés. Le complot de l'administration pour protéger les lobbys !

Après une présentation au ministère de l’agriculture en avril, une réunion de restitution était annoncée le mercredi 22 juin. Comme d’autres précédemment, elle a été ajournée in extremis, provoquant la colère des associations environnementalistes.

Le rapport de l’Anses, intitulé « Expositions professionnelles aux pesticides en agriculture », dont Le Monde a pu consulter le volume central, explore les pratiques des agriculteurs, la façon dont ils se protègent ou pas des effets des pesticides, les conseils de prévention et les informations sur la toxicité qui leur sont dispensés. L’idée des experts – praticiens hospitaliers, vétérinaires, agronomes, toxicologues, sociologues, ergonomes… – était d’esquisser des pistes de réduction des risques.
Non, des expositions, pas des risques, c'est dans le titre !

Leur état des lieux en dit long sur le fonctionnement de la ferme France. Un système incapable de freiner l’emballement du recours à la chimie, un état de lieu qui s'emballe, une photo qui bouge !! au détriment des 1,01 million de personnes qui s’activent dans les champs, les vignes, les vergers arboricoles ou les plantations badigeonnées d’insecticides. Pourquoi que les insecticides et les autres pesticides ? des affirmations gratuites et rabâchages du dogme ! et "badigeonnées" = du travail de sagouin ?

La France, l’une des grandes utilisatrices dans le monde, a consommé au moins 60 000 tonnes de ces produits en 2014 : 9 % de plus qu’en 2013. Une progression constante, = 9% de plus tous les ans !!! tandis que la part des molécules suspectées d’être cancérogènes ou mutagènes grimpe plus vite encore. a lesquelles , encore des affirmations gratuites, et qui ne mange pas de pain ...Bio !

Or, les alertes se multiplient sur les liens possibles avec les hémopathies malignes, les cancers de la prostate ou de la peau, les tumeurs cérébrales, les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, les troubles de la reproduction et du développement de l’enfant…
Liens possibles, donc pas sur quand même !! donc on peut mettre toutes sortes de saloperie dans le reste de la phrase, sans oublier ....les enfants bien sûr !

Lire aussi : Des pesticides en doses toujours plus massives dans les campagnes
le qualitatif Massif est toujours accoler avec pesticides, parcimonie très peu souvent à mon gout !

Même les effectifs de travailleurs de l’agriculture n’ont pas été simples à établir. Le groupe de travail de l’Anses souligne que les données sur l’exposition aux pesticides sont « fragmentées », « lacunaires » ; d’ailleurs « aucune organisation en France n’est chargée de les produire ». Un fonctionnaire derrière chaque agriculteur ou salarié !! Un rêve sovieto-communiste ?
« Relatif silence » sur les maladies professionnelles


Cette absence de transparence produit une « invisibilité des problèmes », un « relatif silence » sur les maladies professionnelles. Celui-ci s’explique entre autres par les obstacles que rencontrent les malades qui souhaitent faire reconnaître leurs pathologies chroniques, à la différence des intoxications aiguës. Entre 2002 et 2010, la sécurité sociale agricole, la MSA, a admis 47 maladies professionnelles de ce type en tout et pour tout. Ah avec tous ces pesticides hyper-dangereux, si peu de cas, on doit nous cacher des milliers de morts !!


Alors qu’au Royaume-Uni, les éleveurs ovins bénéficient de suivis sanguins réguliers, ah oui et ça donne quoi ? et pourquoi les éleveurs de moutons ? en France, il est extrêmement difficile pour un agriculteur ou son salarié de prouver quoi que ce soit. Sur 607 dossiers reçus en trois ans, seuls 101 concernaient une pathologie chronique, déclarées pour certaines au bout de plus de trente ans d’activité. La MSA en a classé 54 sans suite. et dans le complot, les services de santé, les lobbys doivent sans doute verser des sommes pour boucher le trou de la sécu !!


Les « limites des connaissances produites lors de l’homologation » constituent un autre frein à la prise de conscience. Autrement dit, les éléments fournis par les industriels avant la mise sur le marché d’un pesticide ne suffisent pas à en mesurer le degré de dangerosité. Leurs études ne sont pas publiées dans des revues scientifiques, ne reposent ni sur des statistiques agricoles, ni sur des enquêtes de terrain, ni sur les déclarations individuelles, et ne reflètent pas l’éventail des situations réelles. Les dossiers d’homologation auxquels l’Anses a eu accès s’appuient sur des cohortes limitées de dix à quinze personnes. Encore rien compris au principe d'homologation qui délivre une autorisation provisoire !!

Les équipement de protection en question

Surtout, ils correspondent à des scénarios idéaux avec des opérateurs portant gants, masques, combinaison de protection, bottes, neufs ou au moins systématiquement lavés et régulièrement changés, et respectant scrupuleusement les recommandations d’usage. les paysans sont des crasseux qui vivent en short et chemise ouverte à carreaux ! « Ceci ne correspond pas aux pratiques habituelles des agriculteurs », constatent sobrement les experts. Ces derniers pointent aussi du doigt cette surprenante habitude d’écarter de la procédure d’homologation les 25 % des valeurs d’exposition les plus élevées, en arguant qu’elles correspondraient à des situations extrêmes. Les 25 % les plus basses, elles, sont bien prises en compte. comme en boire ou s'en mettre dans les narines, les paysans sont tellement addicts !
Des études ont montré que l’exposition peut être six fois plus élevée au moment de retourner dans une parcelle fraîchement traitée que lors de l’épandage. Le délai de « réentrée » est de 48 heures maximum en France, de douze jours minimum au Canada selon les substances. une règle de principe appliqué, comparé a une norme externe d'un produit à étranger, mais quel rapport !!

D’autres travaux se sont penchés sur l’efficacité des équipements de protection. Ils notent que les cabines des tracteurs ne protègent pas entièrement des particules fines, que les combinaisons ne sont pas forcément performantes contre les mélanges de produits, ah le fameux effet cocktail ! que leur résistance est faible contre les particules de taille nanométrique. Heureusement que les pesticides ne sont pas radioactifs ... dit ? ils ne le sont pas ? Il arrive de surcroît que des employés les manipulent alors qu’elles sont souillées. Les salauds de patron !

Il n’est pas rare que la pénibilité d’accès à certains lieux de travail ou la chaleur estivale les décourage de s’encombrer d’une protection individuelle. Mais il est plus étonnant d’apprendre que les conditions de travail rendues encore plus difficiles par le port d’un tel équipement augmentent les fréquences cardiaque et respiratoire et peuvent du coup « accélérer le passage des pesticides dans l’organisme ». et pis d'abord les pesticides, c'est de la merde, si tu te protèges tu peux être encore plus contaminé !!

De multiples conflits d’intérêts
Ah, des coupables !!

Si les informations « indépendantes » manquent, il existe néanmoins des données mal exploitées qui pourraient éclairer les pouvoirs publics. Une simple analyse statistique permet ainsi aux rapporteurs de mettre le doigt sur une réputation infondée. Au nom de la préservation des sols, les tenants d’une « agriculture de conservation » se sont faits les champions de l’absence de labour pour maintenir une couverture végétale. Mais qui a intérêt à défendre le labour ? le lobby Bio bien sûr !!  En fait, ils ont remplacé ce travail du sol par un usage massif d’herbicides massif marche aussi avec herbicides avant de semer : ce sont eux qui en épandent le plus.

S’il s’avère difficile de protéger les cultivateurs et les éleveurs des effets des pesticides, le plus simple ne serait-il pas d’en utiliser moins ? ah voilà, les contaminations sont lié au volume !! et bien non, aux usages ! Tel est l’objectif affiché par le ministère de l’agriculture, de multiples organismes sous sa tutelle ont pour mission d’y contribuer. Pourtant la mission de conseil n’est en réalité exercée par aucune entité indépendante, estiment les experts, qui regrettent notamment le manque d’information sur les biocides destinés aux bâtiments d’élevage. Leur rapport épingle la multiplicité des conflits d’intérêts, en citant, entre autres, des vétérinaires qui réalisent 40 % de leur chiffre d’affaires en prescrivant des produits antiparasitaires pour les troupeaux. Salauds de vétérinaires libérales, suppôt des lobbys de la pharmacie !

Enfin, le groupe de travail se penche sur le cas intéressant des 500 000 « Certiphyto », des certificats accordés après une formation de quatre heures financée par l’Etat, une sensibilisation à l’usage des phytosanitaires avec modération et sécurité. Ben oui, ces ignares de paysans manipulés par les lobbys de l'agrochimie, il faut bien les formés à ne plus utiliser ces pesticides complètement inutiles. Ils constituent un élément central des deux plans successifs Ecophyto, des dispositifs qui ont jusqu’à présent échoué dans leur mission de faire baisser la consommation de pesticides. Ah mince, une fois formés, ils trouvent encore les pesticides indispensables à leurs métiers !! Les Certiphyto sont délivrés par des prestataires vraiment les plus divers… y compris, en Gironde, par des organismes vendant des pesticides. Ces derniers y voient d’ailleurs un bon « moyen pour nouer des contacts commerciaux ».
mais bien sûr les formations sont faites par les lobbys, c'est pour ça !!

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2016/06/23/les-agriculteurs-premieres-victimes-des-pesticides_4956586_1652692.html#83PAlLshAHefLJVM.99


bon voilà, fin de l'exercice...
 je me demande si j'ai été assez de mauvaise foi !

jeudi 16 juin 2016

fêter les 6 mois de Biagri.com à Chateaudun

La Team BiAgri est très heureuse de vous inviter le Vendredi 24 Juin à 18h00 pour fêter les 6 mois de Biagri et le lancement de ComparateurAgricole.com




La réunion se déroulera à Chateaudun au Village By CA Campus les Champs du Possible.

Au programme : 
- Présentation de l'avancement de Biagri et de notre nouvelle plateforme ComparateurAgricole.com
Table ronde agricole avec :
- Point sur le marché agricole par ODA Groupe avec Didier Nedelec
- Présentation de l'agriculture 3.0 avec Jerome Damy de la Chambre d'Agriculture 28
- La vision agricole de Rémi Dumery
- L'ambition de notre Start'up à moyen terme

Evidemment un buffet clôturera ce moment convivial, oui quand même !

Et en exclusivité nous visiterons le futur Village encore en travaux ...

Vous êtes cordialement invité à venir et n’hésitez pas à relayer l'information ! Merci de vous inscrire sur le lien suivant pour nous faciliter l'organisation !! :



Excellente journée à tous


La Team Biagri ! 

mercredi 15 juin 2016

Nous avons besoin de toutes les agricultures, montrons leurs qualités et leurs atouts

Comment se défendre contre la nature ?

OUI, cette question va faire bondir tous ceux qui ont une foi, une croyance en la nature parfaite !

La Nature est un monde hostile avec des parasites et des maladies que l'homme combat pour sa survie.
Je sais que je ne convaincs pas plus avec cette deuxième phrase !

En tous cas, l'aspect sanitaire de notre alimentation est essentiel, avoir le minimum de parasite et le minimum de résidu de produit de défense. et cela quel que soit le système de production.





Je ne suis pas contre les producteurs BIO.
Je les respecte sincèrement.

C'est leur choix et ne les envie pas sur toutes les difficultés et les contraintes, technique et réglementaire, pour un résultat économique souvent aléatoire.



Mais les distributeurs BIO font trop loin dans la promotion du BIO, en le basant exclusivement sur la déficience, le marketing de la peur, de l'agriculture dite conventionnelle.

Media preview

dont 15000 T autorisé en production BIO (pour 5% en Bio de la surface française)


Les études de marketing montrent sans doute, qu'a la suite d'un reportage TV, d'un buzz sur contre un pesticide ou le cas d'un élevage scandaleux et marginale, la courbe de fréquentation des GMS Bio montent en flèche les jours suivant.

Voilà sans doute pourquoi, toutes les semaines depuis quelques mois, un Docu-reportage pas à la télé, dans le journal LeMonde ou des associations militantes passe à la radio et tire a boulet rouge sur notre agriculture Française.

Remise d'un bouquet de fleurs BIO par Génération Future au Ministre de l'écologie
pour le vote "contre" le renouvellement du #glyphosate en Europe.


Au niveau économique, cela doit coûter moins cher que la publicité traditionnelle, et cela reste très écolo, en se gargarisant de ne pas remplir nos boites aux lettres !!

Nous avons besoin de toutes les agricultures, montrons leurs qualités et leurs atouts :
Les opposées, les détruiront toutes !!

samedi 14 mai 2016

le #Bio c'est bien ! mais on fait déjà mieux !!




Autour du matraquage médiatique du Bio, on m’interpelle souvent

 "Pourquoi tu ne fais pas du bio ?"

Derrière cette question, je perçois 2 choses !

- Tu dopes tes cultures avec des pesticides, engrais chimiques et de la génétique.
- La nature est formidable, il suffit de la regarder pousser, et de ramasser ce qu'elle nous donne.

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Pour la deuxième, c'est bien mal connaître le monde impitoyable de la nature et le travail de l'agriculteur Bio ou pas, d'où les résultats très aléatoires de la production agricole Bio sur tous les plans.



Dans cet article Manger bio a-t-il un sens?
Oranges biologiques, le 15 février 2012 au salon BioFach, à Nuremberg, en Allemagne | DAVID EBENER/DPA/AFP

Vous trouverez des éléments de doute, sur le tout Bio !

Sur le premier point, le dopage des cultures est une idée rarement expliquée au grand public.
Pour le commun des mortels, la nature donne un potentiel de rendement de la culture avec une variante provenant d'un excès d'eau ou d'une sécheresse. 

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Globalement, une expertise acquise de son expérience agricole personnelle, résumé à faire pousser le gazon de son pavillon ou les plantes vertes de son appartement.
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 Alors, utiliser des pesticides, des engrais est pour lui du dopage pour faire du rendement, du fric sur le dos de l'environnement. Le toujours plus !!

En fait, quand je sème au mois d'octobre un blé tendre par exemple, j'explique que je peux récolter 13 à 14 T/ha de blé au mois de juillet suivant, et donc là, je me fais un max de fric ;-)).

Cela voudrait dire que la nature est parfaite, une météo idéale, pas de maladie, ni de virus, la plante trouve tous ces besoins dans le sol et l'air, et qu'aucunes autres plantes viennent lui faire de l'ombre !

Afficher l'image d'origine

La réalité est toute autre, je vais utiliser tous les outils pour ne pas trop perdre de tonne en complétant le sol d'éléments nutritifs que la plante n'a pas à sa disposition et la défendre contre tous les bio-agresseurs, sachant mise à part le drainage et l'irrigation je ne peux rien contre les caprices de la météo.
Cela va me coûter de l'argent, du temps et du travail pour arriver à sauver 7 à 8 T/ha, soit un peu plus de la moitié, et là je suis beaucoup moins riche !!



Et pour le producteur BIO ? 

Il est à la même enseigne, mais avec beaucoup moins d'outils à sa disposition, moins performant, et pourra sauver 2 à 3 T/ha (25 à 31 qx/ha)



La Vrai question, que nous laissera la nature, sans le travail des agriculteurs ?


dimanche 1 mai 2016

Azote, Nitrate et Protéine des blés francais


Une question de Mathilde:

"Sur France 5, il y a un reportage maintenant sur la baisse de la qualité
nutritionnelle des aliments (minéraux, vitamines...) avec l'augmentation des
rendements et la sélection.
Ils montraient l'exemple du blé là. Je ne pensais qu'il était exigé aux
exploitants, quand ils vendent leur blé en coopérative, une certaine teneur
en protéine."

Les blés durs, la semoule, les pâtes ou Ebly ont besoins d'un taux de protéines de 14 % environ, pour que la farine puisse être travaillée, mais surtout que les pâtes ne collent pas à la gamelle !!

Les blés tendres,  3 catégories sur plus de 330 variétés cultivés en France aujourd'hui (30 dans les années 50)

  1. blé biscuitier (faible en protéines 10,10.5%) pour utilisation en biscuit, biscotte, des utilisations croquante ou cassante...
  2. blé de Force (très riche en protéine, 13.5 à 16 %) pour utilisations souples (pain de mie, pain à hamburger...).
  3. blé meunier (protéine 11 à 12.5) pour une utilisation mixte et export (la baguette, souple et craquante).

La baisse nutritionnelle est sans doute peu mesurable, car il y a 50 ans on ne mesurais pas grand-chose et avec des méthodes perfectibles !

Le blé "français" pour l'export est le blé meunier, mais les taux de protéine ont du mal à être maintenu, non pas à cause de la génétique des "méchants" semencier, mais de la directive nitrate trop rigide pour les maintenir au niveau souhaitable par le marché.


La meilleure gestion des nitrates (qui est la forme azote absorbé la plante pour faire du rendement et des protéines) a permis de réguler les taux de protéine (très net à partir de 2010) et de limiter fortement les fuites de nitrate dans l'environnement, mais la méthode est trop stricte, puisque la courbe chute vers les 11% et devrai plutôt être sur les 11.5 - 12% pour satisfaire la meunerie et les marchés d'export.


Le problème est bien plus difficile en Bio, les apports d'azotes sont encore plus difficiles !

Une vidéo de nos voisins suisses


A tout bientôt !


vendredi 29 avril 2016

jeu de carte, un atout contre AgriBashing !


Nous sommes trop régulièrement, Nous agriculteurs et notre métier l'agriculture, victimes d'attaque médiatique: l'AgriBashing !!

"En France,  Une émission à charge sur l'agriculture tous les 4 jours à la télévision, 
dont 60% sur le service public"

Lors du Salon de l'agriculture 2016, on en débattait sur ce plateau de TvAgri.


Un autre regard : Comment sortir de "l'agriculture bashing" ? from POWERBOOST on Vimeo.

Générations Futures va aujourd'hui encore plus loin, en incitant des particuliers de faire de l'AgriBashing sur un site internet, http://victimes-pesticides.fr/.

Je vous encourage à lire, écouter les "témoignages" de ces personnes, qui sont en fait terrorisées par les pratiques agricoles qu'elles peuvent voir de leur terrasse, sans les comprendre et sous une pression constante des médias fonctionnant avec une seule énergie: VHS (violence, humiliation et sexe)

Le principe est bien là: stigmatiser une profession qui travaille à la vue de tous, sans vouloir comprendre ses pratiques et sans avoir une réelle vision des enjeux de notre siècle: produire assez de nourriture et d’énergie pour l'humanité, tout en gérant au mieux notre unique planète.

Alors, comment sortir de cette spirale sans fin de l'AgriBashing ?
Je crois que pour un combat équilibré, il faut utiliser les mêmes armes que nos adversaires !

Et la bonne idée, par rapport à la carte délatrice, sans solutions, de terreur de Générations Futures
a été la création d'une carte des bonnes pratiques par LachaineAgricole (David, agriculteur céréalier dans le département d’Indre-et-Loire).



En une semaine, les jalons sur la carte arrivent pour marquer les bonnes pratiques des agriculteurs responsables

Agriculteur ! , Toi aussi pose ton jalon !

le mode d'emploi dans la vidéo de David




la carte d'#agridemain , 
elle aussi est un atout dans cette partie de poker !







samedi 23 avril 2016

tour de plaine avril 2016

Commençons ce tour de plaine par la biodiversité de nos chemins,
 ils font partie de notre espace agricole






 Un petit tour sur les bords de parcelle de Colza, les abeilles sont là, même si les premiers ruchers sont à des kilomètres de cette parcelle


Un premier paquet de pucerons cendré, à surveiller !

 Sur féverole d'hiver, les premières fleurs sont là, avec de bonne température ont devrait sentir leur parfum, mais les températures basses annoncées leurs seront sans doute préjudiciable !
 les maladies aussi

sur céréales, la septoriose est là, prête à monter sur les dernières feuilles à la prochaine pluie


Quant à la rouilles jaunes, ici sur blé dur, un fongicide sans strobilurine, difficile de la stopper !



les premiers vulpins sortent leur "queue de rat", et premières fleurs


problème qui devient très difficile en terre très argileuse, malgré de nombreux herbicides


samedi 9 avril 2016

Envolées de lettre de pays

prendre sa plume, écrire quelques mots, et voir autrement l'agriculture !!

voilà notre projet !!








lundi 28 mars 2016

Sous les lambris de l’Académie d'Agriculture Française


Je ne sais pas si vous connaissez l'académie d'agriculture Française ? 
et bien, moi non, avant que Guy Waksmann n'invite à conclure une séance sur les réseaux sociaux.





Je ne sais pas, non plus, si vous connaissez Guy Waksmann, si je suis autant addicts à l'internet agricole, cet homme est sans doute responsable en partie. 
j'ai dû lire sa première Newlettre "Du Côté du Web et de l'informatique agricole" en 1997, et devenu une très fidèle lecteur !




Quand le président demande de couper les portables dans une séance sur les réseaux sociaux (sic: la sonnerie bien sûr) et que Guy waksmann commence par cette citation !!

"Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions d'imbéciles qui, avant, ne parlaient qu'au bar, après un verre de vin et ne causaient aucun tort à la collectivité… On les faisait taire tout de suite alors qu'aujourd'hui ils ont le même droit de parole qu'un prix Nobel. C'est l'invasion des imbéciles."  Umberto ECO

On se dit qu'il va falloir convaincre ;-))

le premier a se lancer, Christian Gentilleau, un précurseur du numérique en agriculture, puisque je l'ai connu avant l'internet, sur le Minitel !!  ( cela ne rajeunit personne !)


Une carte de France inintéressante sur les départements présent sur la toile, que je trouve assez similaire avec l'agritweetosphere !


et une chose à répéter sans cesse, la fracture numérique, que l'on oublie trop souvent dans les villages numériques urbains !



au tour de Pierre Boiteau de mettre en avant le groupe de presse ISAGRI, et de montrer l’évolution des outils médias numérique au fil du temps et  de terminer sur les innovations des futurs médias agricoles comme ici, l'immersion en 360° dans un article, impressionnant !


Terre-net est une vielle connaissance, quand je traîné avec quelque uns sur le forum des Beaucerons avant les années 2000.

et pour finir, j'ai eu le privilège de rencontrer qui ce cache vraiment derrière #MISSBETTER !!



mais surtout, le parcours remarquable de la communication, de la campagne Tv, les réseaux sociaux, le jeux et le personnage en live....





vous pouvez retrouver toute la séance sur le podcast de Académie et ma conclusion à 1 h 52" 00



sur:
- enjeux de la communication agricole et  #agridemain
- le fond et la diffusion par les RS de notre modèle agricole avenir
- les révolutions agricoles, la 3.0 est là !